Entretiens annuels : au secours, mes salariés veulent le beurre et l’argent du beurre !
Ah, décembre ! Les premières chutes de neige, les décorations de Noël qui s’illuminent, la perspective d’un bon weekend au ski… Et les entretiens annuels qui se profilent. Moments charnières pour les collaborateurs – désireux d’obtenir une augmentation et davantage d’avantages salariés -, les entretiens annuels constituent une période aussi capitale que périlleuse pour le chef d’entreprise soucieux de fidéliser ses équipes. Qui boudera parce qu’il a eu moins qu’espéré ? Qui demandera, une nouvelle fois, à avoir plus de congés ou de RTT ? Qui s’enquerra de l’opportunité de bénéficier d’une épargne salariale ? Qui militera pour la semaine de 4 jours ? Et pourquoi pas investir dans un canapé, ou bien des plantes, pour égayer un peu le bureau ? Ou des cours de sports remboursés par l’entreprise ? Une meilleure mutuelle ? Vous l’avez sans doute remarqué : ces dernières années, les salariés se font toujours plus exigeants et n’hésitent plus à laisser entendre qu’ils pourraient trouver mieux ailleurs, si leurs demandes ne venaient pas à être exaucées. Un phénomène exacerbé par l’arrivée sur le marché du travail de la Gen Z, encore plus à cheval sur la question du bien-être au travail que la génération Y avant elle. Les salariés sont-ils tous devenus des tire-au-flanc qui en veulent toujours plus sans travailler plus ? Comment satisfaire une partie de leurs demandes sans que ça ne vous coûte un bras ? Chefs d’entreprises, découvrez comment placer vos entretiens annuels sous le signe de la sérénité, en faisant plaisir à vos employés, tout en boostant leur productivité.
Entretiens annuels : le rapport de force a changé
« Si tu n’es pas content, tu peux partir : il y en a 10 qui veulent ton boulot ». Si vous pouviez encore vous permettre de prononcer cette phrase il y a quelques années, la pandémie l’a rendue aussi obsolète que hors de propos. Depuis 2020, les attentes des salariés ont profondément changées, ils sont davantage attentifs à leur équilibre entre vie pro et vie perso et sont désireux de multiplier les avantages relatifs à leur package salarial. Le chômage a baissé et de nombreux métiers peinent à recruter. Si bien que le rapport de force employeur / employé s’est complètement inversé. Aussi, à l’heure des entretiens annuels, c’est plutôt vous qui risquez d’entendre : « si tu ne fais pas un effort, je pars, il y a 10 entreprises qui veulent me recruter ». Or, le turn-over a un coût. En plus des indemnités de départ à proprement parler, recruter, puis former un nouveau collaborateur représente un investissement important pour une organisation. Pour éviter de voir vos meilleurs talents partir parce qu’ils ont été déçus de leur entretien annuel, il faut savoir mettre de l’eau dans son vin et prendre des mesures en faveur de la qualité de vie au travail (QVT). Promis, cela vous permettra par ailleurs de booster la productivité de vos salariés !
Chef d’entreprise : quel savant dosage opérer pour satisfaire les employés sans nuire à la productivité ?
Toutes les structures ne peuvent pas se permettre de passer à la semaine de 4 jours, octroyer 24 semaines de congés, proposer des primes de fin d’année mirobolantes, des cours de yoga ou des ateliers culinaires. En revanche, il existe des mesures relativement simples et peu coûteuses à mettre en place, qui sauront remotiver vos salariés, tout en agissant en faveur de leur productivité.
Donner des perspectives d’évolution aux salariés
44% des salariés envisagent de démissionner, et cette proportion monte même à 55% chez les moins de 35 ans, selon le baromètre Alan x Harris Interactive sur le bien-être mental en entreprise. Derrière ce désengagement, nombreux sont les collaborateurs à évoquer une perte de sens. Ce qu’il faut en comprendre, c’est que les salariés ne se contentent plus des contreparties classiques d’un emploi : le travail doit être synonyme d’épanouissement et source de sens. Or, ils seraient plus de la moitié à avoir le sentiment de ne pas pouvoir évoluer dans leur travail… Il apparaît donc important de pouvoir proposer de vraies perspectives d’évolution pour répondre à cette quête de sens. La difficulté étant que tout le monde n’accorde pas la même signification au concept d’évolution :
- Pour certains, évolution rime avec augmentation. Et pour y parvenir, les salariés n’hésitent pas à envisager de changer d’entreprise. 64% des salariés pensent ainsi qu’il faut changer d’employeur pour obtenir une augmentation de salaire, selon un sondage Glassdoor.
- D’autres pensent avant tout mobilité verticale et aspirent à gravir les échelons. Il s’agit essentiellement des plus jeunes.
- Mais plus les salariés se font seniors, plus ils sont intéressés par la mobilité horizontale et la possibilité de changer de métier au sein de la même entreprise. Pour accompagner ces collaborateurs, il faut miser sur la formation en interne et développer des programmes de mobilité de carrière. Une telle démarche permettra par ailleurs de lutter contre le turn-over et l’obsolescence des compétences.
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Offrir autonomie, flexibilité et confiance
59% des salariés déclarent accorder davantage d’importance à la flexibilité plutôt qu’à la rémunération, selon l’Harvard Business Review. Derrière la notion de flexibilité, plusieurs attentes peuvent se cacher, notamment celle de bénéficier d’au moins 1 jour de télétravail par semaine. Et alors que le télétravail s’est durablement implanté dans le quotidien des entreprises, les managers doivent lutter contre leurs tendances à l’hyper-contrôle et faire confiance à leurs équipes. Cela passe par l’octroi du bon niveau d’autonomie. Une fois les tâches clairement définies et les délais impartis, les collaborateurs doivent pouvoir être libres de s’organiser comme ils l’entendent pour mener à bien leurs missions. Plus d’autonomie signifie aussi des horaires plus souples : vos salariés apprécieront de pouvoir s’absenter en pleine journée pour un rendez-vous médical, ou de partir exceptionnellement plus tôt pour une activité extra-professionnelle, quitte à rattraper leurs heures autrement. Enfant malade, problèmes de garde, contraintes familiales… Cette flexibilité sera notamment très appréciée par les parents, davantage exposés aux aléas personnels.
Faire du bureau un espace agréable
Décorations murales, mobilier ergonomique, plantes, espaces de détente… Qui aurait envie de passer 39h par semaine dans des locaux sinistres, peu accueillants et inconfortables ? Si tout le monde n’a pas la même sensibilité au « beau », plusieurs études montrent que s’intéresser à ces questions est bon pour la productivité des salariés. Selon une étude de l’Observatoire de la qualité de vie au travail Actineo, 9 salariés sur 10 déclarent ainsi être davantage productifs et créatifs lorsque leurs bureaux sont bien aménagés. Améliorer l’attractivité de ses locaux permettra non seulement de faire revenir ses collaborateurs au présentiel, mais également d’améliorer sa marque employeur pour tous les espaces de travail ayant vocation à recevoir du public. Faire du bureau un lieu plus agréable passe aussi tout simplement par la mise à disposition de boissons chaudes ou fraîches, un espace de convivialité pour se détendre avec ses collègues ou l’accès à des douches individuelles lorsque c’est possible, pour les collaborateurs les plus sportifs.
Mettre en place une véritable politique de parentalité
Vos salariés ont une vie en dehors de l’entreprise, et croire que la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle est parfaitement étanche serait une lourde erreur. Les tracas de la vie perso viennent polluer la vie pro, et inversement. Aussi, pour favoriser la productivité de vos salariés, vous aurez tout intérêt à prendre des mesures leur permettant de gérer au mieux ce délicat équilibre. 68% des collaborateurs affirment même que c’est avant tout un bon équilibre vie professionnelle/vie personnelle qui les poussent à rester dans une entreprise (source : Etude Robert Half). Née entre 1984 et 1996, la génération Y est désormais en âge de devenir parents. Et lorsque qu’un salarié devient parent, c’est un moment important dans sa vie et l’occasion pour un dirigeant de prouver qu’il agit concrètement en faveur de l’épanouissement de ses talents. Accompagnement des retours de congés parentaux, organisation flexible des temps de travail, possibilités de télétravail étendues… Plusieurs actions peuvent être envisagées pour bâtir sa politique de parentalité en entreprise, mais c’est sans aucun conteste la proposition d’une solution d’une garde qui saura ravir vos collaborateurs. Pouvoir bénéficier d’une place en crèche co-financée par l’employeur fait en effet partie du top 3 des services les plus attendus par les salariés sur leur lieu de travail.
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Plutôt que d’installer un baby-foot ou d’imaginer une activité de team building haut de gamme, vous avez la possibilité d’agir concrètement en faveur du bien-être de vos salariés, en mettant en place un dispositif de crèche inter-entreprise. Si cette mesure représente un coût, sachez que jusqu’à 75% de la somme avancée peut être restituée sous forme d’avantages fiscaux, via le crédit impôt famille (CIF) et la déduction d’impôts sur les sociétés. En contrepartie, vous vous assurez de la fidélité de vos salariés. Reconnaissants et soulagés du stress lié au mode de garde, ces derniers sont davantage concentrés et investis dans leur travail, et aptes à donner le meilleur d’eux-mêmes pour faire grandir votre entreprise ! Fort d’un réseau de plus de 3500 crèches partenaires, Choisir ma crèche aide les entreprises à réserver des berceaux pour les enfants de ses parents-salariés. De la recherche de la structure d’accueil à la gestion administrative du contrat, notre équipe s’occupe de tout pour vous offrir une solution clé en main. Soucieux de mieux répondre aux aspirations de vos salariés à l’approche des entretiens annuels, vous souhaitez en savoir plus sur l’étendue de nos services ? Contactez-nous et parlez-nous de votre projet.