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Désengagement des salariés : la note est salée !
Les chiffres autour du mal-être au travail laissent un goût amer. 14 310 euros : c’est le coût de désengagement et d’indisponibilité par salarié et par an selon l’Indice de Bien-Etre au travail (IBET©) pour 2020. Quels sont les facteurs déclenchants le désengagement ? Que peuvent faire les entreprises et leur service RH pour recréer de l’engagement ? Nos réponses dans cet article.
Qu’est-ce que le désengagement des salariés ?
De la reconnaissance, un salaire décent et des avantages, un soupçon de bonnes relations, une pointe d’autonomie et de soutien de sa hiérarchie, et vous obtenez la recette pour qu’un salarié s’épanouisse au travail. Si cela parait simple à appliquer sur le papier, en pratique, l’équilibre n’est pas évident à trouver et fait grimacer. Absentéisme, retard, turn-over, perte de performance et de confiance… Les salariés peuvent vite se démotiver et perdre en performance. Pour l’entreprise, la note est salée. Elle se retrouve à embaucher des remplaçants, à payer des arrêts de travail, à charger d’autres collaborateurs pour pallier les absences… et peut vite voir son image de marque ébranlée. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir les effets domino du désengagement. Un salarié part pour burn-out et d’autres le suivent dans la foulée.
En outre, la crise sanitaire a accentué ce phénomène et a transformé l’organisation du travail en poussant le télétravail. La place du bien-être au travail n’a jamais autant été au cœur des préoccupations des entreprises que ces deux dernières années.
L’IBET, outil de mesure du bien-être au travail
Fort de ce constat, le Groupe APICIL, en collaboration avec le cabinet Mozart Consulting, a créé l’IBET afin de mesurer l’engagement au travail et de dresser des indicateurs préalables à la mise en place d’actions de diagnostic, de recommandations et d’accompagnement au sein de l’entreprise.
Les entreprises s’appuient dessus pour établir une cartographie statistique et sectorielle de l’engagement et chiffrer le coût de désengagement. Ainsi sur les 14 310 euros, « 63 % (9 010 euros) sont des coûts maîtrisables pour atteindre le niveau haut de bonne pratique de l’IBET© (0,90) des entreprises qui décident d’agir sur la santé et la qualité de vie au travail », selon le Groupe Apicil.
Comment réengager les salariés dans l’entreprise ?
Anticiper et réduire le désengagement doit être une priorité pour l’entreprise. Pour cela, elle doit être en mesure de repérer les signes tels que :
- le besoin de développement personnel
- le manque de communication
- la charge de travail excessive
- le manque d’évolution de carrière
- le grand nombre d’absences causées par les problèmes de garde d’enfant.
Aux premières loges, les managers et les services RH ont un rôle à jouer dans le développement des performances des salariés et dans la mise en place, à l’échelle de l’entreprise, de solutions efficaces pour préserver la Qualité de vie au travail (QVT). La conduite du changement peut prendre du temps et passer par la formalisation de feuilles de route de l’engagement.
La culture du feedback, particulièrement utilisée dans les pays anglo-saxons, est un exemple de solution à adopter. Elle traduit d’une marque de considération du manager à son salarié et vice versa. Le feedback doit être positif ou correctif mais rarement négatif, si le manager veut embarquer son salarié vers plus de performance.
Proposer des solutions facilitatrices de vie au travail est un autre moyen d’engager ses salariés. On retrouve chez certaines grandes entreprises les mêmes formules de fidélisation. Incentive, cours de sport, corbeilles de fruits, crèche d’entreprise voire mise à disposition de masseur – pour les plus chanceux – sont des exemples de bonnes pratiques mises en place. Pour beaucoup de salariés parents, la solution de garde est particulièrement attractive et contribue à leur attachement dans leur service. Être une entreprise qui propose des places/berceaux en crèche ou un « partenariat » avec des nounous est un argument de marque indéniable. Les salariés resteront plus facilement engagés et motivés s’ils peuvent venir travailler l’esprit libre sans avoir à se soucier de faire garder leurs enfants.
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