Crèches municipales versus crèches privées : quelles différences ?

La fin de la grossesse marque bien souvent le moment où la question du mode de garde devient une préoccupation majeure chez les futurs parents. Si vous avez une préférence pour la collectivité, la question qui revient régulièrement est : quelles sont les différences entre les crèches privées et les crèches publiques ? En réalité, les modes de garde sont très différents, et cela va parfois bien au-delà de la simple sphère privée/publique. Afin d’effectuer au mieux votre choix et de vous permettre de sélectionner la meilleure solution de garde pour votre enfant, retour sur les distinctions et similitudes existantes entre les crèches privées et les crèches municipales.

Pour vous accompagner dans votre choix, nous faisons le point avec vous sur ces structures d’accueil pour les tout-petits ! C’est parti !

Crèche privée ou crèche publique : quelle structure choisir pour mon enfant ?

Le choix d’une crèche pour son enfant peut sembler une démarche très fastidieuse. D’autant plus que de nombreux paramètres entrent en ligne de mire, que ce soit du côté de l’admission ou du côté de la recherche de la meilleure crèche pour son bébé. À ce titre, les modes de garde et les conditions d’admission sont réellement multiples. Quelles sont véritablement les différences entre les crèches privées et les crèches municipales ?

La crèche publique ou crèche collective municipale, qu’est-ce que c’est ?

Les crèches publiques, plus communément appelées crèches collectives ou crèches municipales, sont les structures les plus connues aujourd’hui. En règle générale, c’est vers ce genre d’établissements d’accueil que veulent se tourner la plupart des parents. Cela s’explique principalement par le fait qu’elles sont présentes en grand nombre dans les villes et peuvent accueillir beaucoup d’enfants.

La crèche collective municipale est une grande structure, disposant de nombreuses places réparties en plusieurs sections selon l’âge des enfants. Généralement, il faut compter entre 40 et 60 enfants, les places sont ainsi très demandées et les listes d’attente peuvent être très longues. Dans ce type de structure, les enfants sont accueillis dès leurs 2 mois jusqu’à leurs 3 ans révolus. Les enfants sont pris en charge par du personnel compétent, des professionnels de la petite enfance.

Les crèches publiques sont des établissements entièrement gérés par les collectivités territoriales. Ici, les commissions d’attribution sont donc établies par la commune. De ce fait, les conditions évoluent en fonction de la commune de résidence, et peuvent très bien changer d’une mairie à l’autre au sein des grandes villes à arrondissements.

La crèche privée : un terme qui désigne différents types de structures d’accueil d’enfants

Premièrement, il existe différents formats de crèches privées : les crèches collectives privées sont l’équivalent des crèches collectives publiques, aussi bien dans leur fonctionnement que dans leur grande capacité d’accueil (jusqu’à 60 enfants répartis dans différentes sections). À l’inverse, les micro-crèches privées accueillent en général beaucoup moins d’enfants, ce sont par définition des structures dites “cocoon” pouvant prendre en charge une dizaine d’enfants ayant des âges différents. En somme, il s’agit d’un format intermédiaire entre l’accueil individuel et la collectivité très appréciée des parents.

Au sein de ce que l’on appelle crèches privées, il est possible de dénombrer d’autres types de structures d’accueil :

  • les entreprises de crèches ;
  • les crèches associatives.

Ces établissements fonctionnent bien évidemment comme des crèches classiques et sont soumises aux mêmes réglementations fixées par l’État. Les crèches privées doivent, en effet, obtenir une autorisation de la part du Président du Conseil Général pour pouvoir exercer en tant qu’établissement d’accueil pour les jeunes enfants.

Aussi, l’organisation des crèches privées correspond point par point à celle retrouvée dans les crèches publiques. Le personnel sur place est qualifié, doté de diplômes professionnels de la petite enfance :

  • puéricultrices ;
  • éducatrices de jeunes enfants ;
  • assistantes maternelle ;
  • ATSEM ;
  • auxiliaire de crèche…

De plus, les établissements privées disposent également des mêmes pièces de vie qu’il n’est pas rare de retrouver dans les crèches municipales : dortoirs, salles de change, salles de motricité, espaces de jeux, et bien d’autres encore.

Contrairement à la crèche publique, ici les parents peuvent réserver tout au long de l’année, rendant ainsi cette solution de garde beaucoup plus flexible au niveau des admissions des enfants. Un véritable gage de tranquillité pour les jeunes et futurs parents à la recherche d’une solution de garde pour leur enfant.

Côté tarif : quelles sont les distinctions entre crèche publique, crèche privée et micro-crèche ?

Différence entre crèches privées et crèches publiques

Le coût de l’accueil est un facteur important à prendre en compte lorsqu’il s’agit de choisir la crèche de son enfant. Il n’existe pas véritablement de barème fixe pour l’ensemble des structures. Le référentiel est celui de la CAF, qui s’applique généralement dans les crèches municipales. Certaines crèches publiques choisissent néanmoins de déplafonner leurs tarifs, bien que cela reste une pratique peu répandue.

Pour ce qui concerne les crèches privées, deux cas de figure peuvent se présenter :

  • La famille peut bénéficier d’un accueil en crèche privée au même tarif qu’en crèche municipale dans le cas où l’entreprise d’un des deux parents décide de se porter partenaire : c’est le principe de crèche interentreprise ;
  • Si la famille ne dispose pas de sponsor entreprise et qu’elle souhaite obtenir une place en direct au sein d’une crèche privée, le montant mensuel à la charge du/des parents peut rapidement devenir conséquent et ainsi impacter sur le budget familial. De plus, il peut y avoir un risque de perdre la place dans le cas où une autre famille se présente, quant à elle, avec un partenaire d’entreprise. Dans ce cas bien précis, c’est cette famille qui devient alors prioritaire.

À noter que quelle que soit la structure d’accueil, tous les parents sont éligibles aux aides de la CAF. Lorsque l’établissement fonctionne sous le système de PSU, la CAF verse directement le montant des aides à la crèche, ce qui abaisse la facture et évite les avances de trésorerie pour les parents. Pour ce qui est de l’accueil en micro-crèche, les aides s’avèrent restituées a posteriori de la facturation par virement bancaire mensuel directement sur le compte des parents.

Crèche privée ou publique : quelle est donc la meilleure solution pour mon enfant ?

Le choix du type de structure dépend réellement des besoins et des envies des parents. Aussi, le budget entre également en ligne de mire pour que vous puissiez prévoir votre organisation familiale. En réalité, tout est aussi une question de disponibilité. Les crèches municipales disposent de files d’attente très longues car elles sont très demandées. D’autre part, les crèches privées proposent de nombreuses solutions en fonction du profil de la famille.

Les crèches privées sont, de plus, davantage accessibles en termes d’admission. Il est possible de formuler plusieurs vœux afin de voir son enfant accueilli dans une crèche en adéquation avec son mode d’éducation et son éthique personnelle. À ce titre, les crèches d’entreprise sont vraiment une solution idéale pour les parents salariés qui peuvent réellement adapter les heures de garde de leur enfant avec leurs horaires de travail, et ainsi jouir d’un bon équilibre entre vie professionnelle, vie personnelle et vie familiale.

En outre, les crèches privées proposent généralement des projets pédagogiques très pointus et modernes, en adéquation avec les jeunes parents d’aujourd’hui. Les structures privées sont, de ce fait, très à l’écoute des parents. Elles placent toujours l’enfant au cœur des projets pédagogiques et veillent particulièrement au rôle qu’elles endossent dans l’éveil et le développement des tout-petits.